Obligations vertes : émetteurs et investisseurs s’engagent en faveur d’un avenir durable
En 2007, la Banque européenne d’investissement (BEI) émettait la première obligation verte de l’histoire. Ces obligations peuvent se révéler très intéressantes tant pour les émetteurs que pour les investisseurs. D’un côté, l’émetteur démontre son engagement sur le front de la transition énergétique, de l’autre, les investisseurs bénéficient d’une transparence accrue, dans la mesure où les émetteurs s’engagent à publier un rapport annuel rendant compte de l’évolution et de l’impact des projets financés.
Aujourd’hui, treize ans après le lancement de la toute première obligation verte, il n’existe toujours pas de norme pour définir ce type d’instrument. L’International Capital Markets Association (ICMA) a toutefois établi des principes applicables aux obligations vertes, les « Green Bond Principles ». Ces lignes directrices à destination des émetteurs indiquent que les fonds levés au titre d’émissions d’obligations vertes doivent être utilisés pour financer des projets verts et soulignent l’importance de la transparence en matière de publication d’informations à cet égard.
L’événement charnière
Depuis la première émission en 2007, l’univers des obligations vertes n’a cessé d’évoluer – à pas de géant. En 2015, la Conférence de Paris sur le climat (COP 21), qui a amorcé la transition vers une économie bas carbone, a marqué un tournant dans ce domaine.
Plusieurs évolutions réglementaires en ont résulté avec pour corollaire une prise de conscience accrue des enjeux environnementaux du côté des investisseurs. Cet engagement à l’échelle planétaire a clairement bénéficié aux obligations vertes : le marché des « green bonds » pèse aujourd’hui plus de 600 milliards de dollars, contre 40 milliards en 2015. Cette année, les émissions d’obligations vertes pourraient même battre le chiffre record – plus de 200 milliards de dollars – atteint en 2019, dopées par les mesures de relance post-Covid-19 en faveur de la transition énergétique1 .
Récemment, la Banque centrale européenne (BCE) a même annoncé qu’elle songeait à cibler spécifiquement les obligations vertes dans le cadre de ses programmes d’assouplissement quantitatif (QE). Nombre de gouvernements européens, à l’image de l’Allemagne ou récemment de la Suède, pourraient être incités à émettre des obligations d’État vertes.
Un marché diversifié
À mesure que le marché des obligations vertes se développe, la liste des émetteurs, des régions et des secteurs ne cesse de se diversifier, présentant ainsi un intérêt croissant pour les investisseurs. En effet, tandis que les émetteurs quasi souverains ou relevant des services aux collectivités demeurent fortement représentés, la dynamique de croissance observée ces dernières années sur le marché des obligations vertes repose principalement sur l’émergence de nouveaux secteurs et participants tels que les banques, les télécommunications, les biens de consommation ou même les gouvernements.
Autre résultat de cette dynamique, l’univers s’est également élargi sur le plan géographique, avec une empreinte qui, progressivement, s’internationalise. Par ailleurs, certains émetteurs proposent désormais plusieurs rangs de subordination. Compte tenu de cette diversification croissante, conjuguée à un juste équilibre entre émetteurs privés et publics, l’univers offre désormais un profil de risque et de rendement potentiellement attrayant, et constitue ainsi une alternative crédible à l’univers obligataire traditionnel.
D’aucuns pourraient craindre que le gain de transparence et l’impact bénéfique sur l’environnement ne minent le rendement de leurs placements. Ce raisonnement soulève une question, à savoir celle de la valorisation des obligations vertes. Sur le marché, le prix d’une obligation reflète habituellement le risque financier associé à l’émetteur – il en va de même pour une obligation verte. Il n’existe donc aucune différence structurelle fondée en matière de prix d’émission ou de performance financière entre une obligation verte et son pendant traditionnel. Ainsi, les investisseurs ont l’opportunité d’ajouter de la transparence ainsi que la notion d’impact environnemental à leur portefeuille, et ce sans prendre de risques supplémentaires ni payer plus cher.
Notre approche
Dans ce contexte, l’offre de fonds d’obligations vertes ne cesse de s’étoffer. Cependant, toutes les obligations vertes ne se valent pas. Il est donc essentiel d’adopter une approche rigoureuse afin de s’assurer d’un réel effet positif sur l’environnement et d’éviter de soutenir toute pratique de « green washing » ou « écoblanchiment » (c’est-à-dire financer un émetteur dont les projets concernés sont dépourvus de dimension écologique ou dont les activités sont néfastes à l’environnement sans que l’émetteur n’ait manifestement l’intention d’y remédier). AXA Investment Managers a conçu à cet effet un cadre d’analyse qualitative exclusif permettant de sélectionner exclusivement les obligations vertes dont les émetteurs sont dotés d’une stratégie environnementale crédible et portent des projets clairement vertueux conformément aux normes environnementales les plus strictes.
Nous avons lancé notre stratégie axée sur les obligations vertes dès 2015 et la considérons à ce titre comme l’une des plus avant-gardistes sur ce marché. AXA WF Global Green Bonds2 s’adresse aux investisseurs cherchant à générer un impact environnemental positif et mesurable, tout en évitant les pratiques de « green washing » et sans avoir à sacrifier les perspectives de rendement potentiel.
Notre fonds vise à soutenir quatre thématiques environnementales majeures identifiées par nos soins :
- Sources d’énergie renouvelables
- Transports propres
- Bâtiments verts
- Préservation des écosystèmes (gestion des déchets, traitement des eaux, protection de la biodiversité, etc.)
* Veuillez noter qu’il s’agit de directives internes susceptibles d’être modifiées sans préavis. Pour de plus amples informations concernant les directives d’investissement et les risques du fonds, veuillez consulter le prospectus.
La crise de la Covid-19 a démontré que des événements non financiers pouvaient véritablement ébranler les fondements de l’économie. En tant que classe d’actifs, le marché des obligations vertes a toutefois fait preuve de résilience dans ce contexte. Aujourd’hui, ce marché constitue une solution d’investissement globale diversifiée dégageant un rendement supérieur à celui de l’univers Global Aggregate, mais moins volatile que le marché des obligations d’entreprise au cours des trois dernières années3 – soit un profil de risque et de rendement particulièrement attrayant dans l’environnement actuel. Nous sommes convaincus que le fonds AXA WF Global Green Bonds peut tirer parti des dynamiques favorables de la classe d’actifs sous-jacente et conserver un profil équilibré visant à générer à la fois une performance financière et un impact véritablement positif sur le terrain.
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