Jour du dépassement : pourquoi les investisseurs doivent se préoccuper de l’épuisement des ressources
Communication publicitaire
Par Chris Iggo, Chief Investment Officer, Core Investments, AXA IM
- Selon les recherches de l'organisation de recherche Global Footprint Network, la consommation des ressources naturelles de la Terre aura dépassé la capacité de régénération annuelle d'ici le 2 août.
- En tant qu’investisseurs, nous sommes en mesure de contribuer à repousser cette date en favorisant la transition vers un avenir plus durable.
- Par exemple, l’économie circulaire offre des solutions visant à rationaliser la manière dont nous utilisons les ressources de la planète, mais aussi à réduire les émissions de carbone, à protéger la biodiversité, etc.
A l’occasion du Jour du dépassement, les investisseurs ont l’opportunité d'examiner l'impact positif qu'ils peuvent avoir sur l'utilisation non durable des ressources naturelles de la planète.
Chacun sait aujourd'hui que l’humanité utilise les ressources naturelles de la Terre à un rythme qui ne permet pas d’assurer leur régénération. Fruit d’un calcul savant, le Jour du dépassement correspond à la date à laquelle, chaque année, la consommation des ressources dépasse ce qui peut être régénéré en 12 mois.
En tant qu'investisseurs, nous pensons que les entreprises en pointe dans la transition pourraient connaître une forte croissance, tandis que celles à la traîne risquent de voir la demande pour leurs biens et services décliner et leur coût du capital augmenter et qu’elles seront sous la menace de changements réglementaires ou politiques tels que des hausses de taxes ou de tarifs douaniers.
Une date de plus en plus tôt
La date avance d'année en année, au fur et à mesure que la situation s'aggrave.
En 2022, la date tombait le 28 juillet. En 2021, le 30 juillet1 . 2020 avait fait exception, puisque les confinements liés au COVID 19 avaient repoussé la date du Jour du dépassement d’environ un mois (22 août).
Chaque pays a son propre Jour du dépassement : les marchés développés avec un niveau de vie plus élevé se situent généralement à une extrémité du spectre, tandis que les pays en développement se trouvent à l'autre extrémité. Pour les États-Unis, le seuil a été atteint le 13 mars de cette année. Le Jour du dépassement du Qatar est le plus précoce (10 février), tandis que l'Allemagne, la France, le Japon et le Royaume-Uni ont atteint ce point en mai. A l’inverse, la Jamaïque ferme la marche avec une date fixée au 20 décembre2 .
Ces indicateurs montrent que la manière dont nous utilisons les ressources naturelles n'est pas durable et que les gouvernements, les entreprises et les investisseurs se doivent d’agir.
Comment les investisseurs peuvent contribuer à repousser la date
Le Global Footprint Network identifie plusieurs domaines clés pour limiter notre utilisation des ressources naturelles, notamment la protection de la biodiversité, la décarbonation du secteur de l'énergie et une production alimentaire plus efficace associée à une baisse du gaspillage. Ces domaines sont au cœur de l'investissement responsable et nous sommes convaincus que les investisseurs peuvent faire la différence, tout en continuant à viser des rendements financiers à long terme.
Plus de la moitié du PIB mondial dépend de la bonne santé de la biodiversité et la dégradation des écosystèmes coûte à l'économie mondiale plus de 5 000 milliards de dollars chaque année. Aussi, l’effondrement des pollinisateurs et des stocks de bois et de poissons pourrait greffer le PIB mondial de 2,3 % d'ici à 20303 .
En tant qu'investisseurs, nous pouvons chercher à protéger la biodiversité de diverses manières, notamment en allouant nos capitaux vers des entreprises actives dans le traitement de l'eau, l'agriculture de précision (qui, tout en produisant des cultures à plus haut rendement pour nourrir une population croissante, réduit l'utilisation d'engrais et de pesticides nocifs) et la gestion durable des forêts dans l'industrie du papier et de l'emballage.
La transition vers les énergies renouvelables et l'abandon des combustibles fossiles constituent ensemble une étape cruciale vers la réduction des émissions de carbone et une utilisation plus sobre des ressources naturelles.
Une approche circulaire
Le modèle « prendre-faire-jeter » sur lequel repose l'économie mondiale est en partie responsable de la surexploitation des ressources de la planète. Nous devrions plutôt veiller à « réparer-réutiliser-recycler » – l'approche qui sous-tend un modèle d'économie circulaire – pour maintenir les matériaux et les produits en circulation, éliminer les déchets et régénérer la nature.
Le document « Circularity Gap Report 2023 » publié par le groupe de réflexion Circle Economy et Deloitte suggère que le passage à un modèle d'économie circulaire permettrait de satisfaire les besoins de la société en utilisant seulement 70 % des matières premières que nous extrayons aujourd'hui – autrement dit, sans dépasser les limites des ressources terrestres. Mais le chemin est encore long, car ce rapport estime que l'économie mondiale n'est actuellement circulaire qu'à hauteur de 7,2 %4 .
La dynamique est toutefois positive. En 2020, la Commission Européenne a adopté un plan d'action en faveur de l'économie circulaire, incluant des mesures visant à garantir que les produits sont conçus pour durer plus longtemps, être plus faciles à recycler et utiliser des matériaux recyclés dans leur production lorsque cela est possible5 . En mars 2023, la Commission a en outre proposé une directive sur le « droit à la réparation », afin qu'il soit plus facile et moins coûteux de faire réparer les produits que de les remplacer6 .
Les solutions circulaires peuvent résoudre certains problèmes liés à la manière dont nous utilisons les ressources de la Terre, mais aussi favoriser la réduction des émissions de carbone, la protection de la biodiversité, etc7 .
Des bénéfices potentiels pour les investisseurs et pour la planète
En tant que gestionnaire d'actifs, nous pouvons investir à grande échelle et accompagner les entreprises actives dans des domaines clés (biodiversité, transition énergétique, alimentation et agriculture, économie circulaire), mais aussi les gouvernements via les émissions d'obligations souveraines.
Nous pensons que les entreprises et leurs investisseurs sont donc bien positionnés pour bénéficier de ces opportunités, tout en contribuant à la lutte contre le changement climatique et à la réduction de notre empreinte écologique.
- UHLDqWPDqWRlbnRzIEpvdXJzIGR1IGTDqXBhc3NlbWVudCAtICNNb3ZlVGhlRGF0ZSBkdSBKb3VyIGR1IETDqXBhc3NlbWVudC4gTGUgR2xvYmFsIEZvb3RwcmludCBOZXR3b3JrIGNhbGN1bGUgbGUgSm91ciBkdSBkw6lwYXNzZW1lbnQgZW4gdXRpbGlzYW50IGxlcyBkb25uw6llcyBkZXMgTmF0aW9ucyBVbmllcyBldCBkJ2F1dHJlcyBzb3VyY2VzLCBkb250IGxlIEdsb2JhbCBDYXJib24gUHJvamVjdCwgcG91ciDDqXZhbHVlciBsYSBiaW9jYXBhY2l0w6kgcGFyIHJhcHBvcnQgw6AgbCdlbXByZWludGUgw6ljb2xvZ2lxdWUu
- Q291bnRyeSBPdmVyc2hvb3QgRGF5cyAyMDIzIC0gRWFydGggT3ZlcnNob290IERheUNvdW50cnkgT3ZlcnNob290IERheXMgMjAyMyAtIEVhcnRoIE92ZXJzaG9vdCBEYXk=
- QmlvZGl2ZXJzaXR5IFEmYW1wO0E6IFVuZGVyc3RhbmRpbmcgYSBwb3dlcmZ1bCBuZXcgaW52ZXN0bWVudCB0aGVtZSB8IEFYQSBJTSBDb3Jwb3JhdGUgKGF4YS1pbS5jb20p
- Q0dSIDIwMjMgKGNpcmN1bGFyaXR5LWdhcC53b3JsZCk=
- TmV3IENpcmN1bGFyIEVjb25vbXkgQWN0aW9uIFBsYW4gKGV1cm9wYS5ldSk=
- UmlnaHQgdG8gcmVwYWlyOiBNYWtpbmcgcmVwYWlyIGVhc2llciBmb3IgY29uc3VtZXJzIChldXJvcGEuZXUp
- VGhlIGNpcmN1bGFyIGVjb25vbXk6IEEgcG90ZW50aWFsIHZhbHVlIGRyaXZlciBhY3Jvc3MgaW5kdXN0cmllcyB8IEFYQSBJTSBDb3JlIChheGEtaW0uY29tKQ==
A propos d’AXA Investment Managers
Avertissement sur les risques