Prudents dès l’âge de 30 ans, les Français investissent comme s’ils en avaient 60 #AXAIMVoices 2018

• La prudence des Français en matière d’investissement freine l’atteinte de leurs objectifs ambitieux sur le long terme. De plus, leur portefeuille type évolue peu au fil des années.
• Les Français semblent prêts à faire appel à des conseillers « augmentés » …
• … pour les aider à investir dans les tendances futures, notamment l’investissement responsable qui deviendra incontournable.

AXA Investment Managers a mené une étude¹  sur la façon dont les Français épargnent et investissent afin de concrétiser leurs besoins actuels et futurs : 

• 75 % des épargnants français préfèrent ne rien gagner plutôt que prendre le risque de perdre lorsqu’ils investissent.
• 30 % des Français épargnent pour se constituer un filet de sécurité afin de faire face aux imprévus.
• 29 % épargnent en vue de leur retraite.
• 70 % espèrent une performance annuelle moyenne de leurs placements d’au moins 5 %.
• 84 % préfèrent être conseillés par un expert plutôt que par un robo-advisor ou un algorithme.
• Les Français sont prêts à investir dans des produits liés aux tendances qui affecteront leur futur et en premier lieu dans les technologies vertes.

La prudence des Français freine l’atteinte de leurs objectifs ambitieux sur le long terme 

• Les Français ont des objectifs ambitieux : ils cherchent à accumuler une épargne de précaution tout en ayant également des enjeux de long terme :

Question : Dans lesquelles de ces tendances de demain investiriez-vous votre argent ? Veuillez sélectionner autant de réponses que vous le souhaitez. Base : échantillon total (n=1009).

• Leur nature prudente se reflète dans leur vie de tous les jours : leur volonté de prendre des risques dans leur vie s’estompe dès l’âge de 30 ans, passant de 31 % pour les 22-30 ans à 21 % pour les 31-39 ans et atteignant seulement 17 % pour les 40-54 ans.
• Ils sont par ailleurs encore moins enclins à prendre des risques avec leur argent, tout au long de leur vie : 75 % des épargnants Français préfèrent ne rien gagner plutôt que prendre le risque de perdre de l’argent.

Question : En pensant maintenant à chacun des aspects suivants de votre vie, dans quelle mesure êtes-vous prêt à prendre des risques, comparativement aux autres ? Base : échantillon total (n=1009).

• Ils privilégient ainsi des produits peu risqués pour leur épargne :

Question : Parmi les produits suivants, lesquels détenez-vous, que ce soit seul ou avec quelqu’un d’autre ? Base : échantillon total (n=1009).

• 70 % des Français interrogés espèrent obtenir une performance annuelle moyenne de leurs placements d’au moins 5 %, ils sont même 30 % à attendre un gain annuel de 10 % ou plus
• Leur allocation moyenne ne leur permet cependant pas d’atteindre cet objectif, la part des actifs considérés comme risqués, tels que les actions, restant faible quelles que soient les générations, et le portefeuille type n’évoluant pas beaucoup en fonction de l’horizon d’investissement :

(2) Les chiffres de performance et de rendement sont basés sur des données historiques entre juillet 2003 et juillet 2018. Pour chaque classe d’actifs, nous utilisons un indice de référence dont les données sont publiques, représentant la performance de la classe d’actif considérée. Pour les actions, nous utilisons le MSCI World dont les performances sont converties en Euro, pour les obligations, nous utilisons un indice de référence composite constitué de 50 % de World Government Bond Index et de 50 % de BofAML Global Large Cap Index, pour l’immobilier physique, le IPD UK Property Index (actuellement le seul indice disponible représentatif de l’immobilier physique en Europe) et pour le monétaire, le JPM Cash Europe 1Month Index. Les allocations sont des combinaisons de ces indices de référence. Les poids associés à chaque indice sont ceux qui sont associés à la classe d’actifs qu’ils représentent. Enfin, les chiffres de rendement moyen fournis sont la moyenne sur la période historique considérée, des rendements annualisés des indices (ou allocations) de référence sur des périodes glissantes de 10 ans. Les chiffres se réfèrent à des simulations de performances passées ; ces simulations ne sont pas un indicateur fiable des performances futures.

« Il est tout à fait compréhensible que les Français soient prudents avec leur argent. Mais la façon dont ils le gèrent aujourd’hui n’est pas alignée avec leurs objectifs de long terme. Il existe pourtant des principes assez simples qui leur permettraient de dynamiser leur épargne : 1/ investir progressivement et régulièrement tout au long de leur vie pour éviter les accidents de marchés et 2/ diversifier leurs supports en fonction de leurs projets et de leur horizon d’investissement », commente Bettina Ducat, responsable du développement et de l’offre chez AXA IM.

Les Français semblent prêts à faire appel à des conseillers « augmentés »…

• Aujourd’hui, 84 % des Français préfèrent être conseillés par un expert plutôt que par un robo-advisor ou un algorithme.
• Ainsi, seuls 13 % des Français interrogés disent souscrire à des produits financiers via une plate-forme d’investissement en ligne, sur laquelle ils effectuent leurs propres placements sans être conseillés. Ils ne sont que 19 % à souhaiter le faire à l’avenir.
• 35 % des Français souhaitent être conseillés par quelqu’un de confiance pour pouvoir franchir le pas de l’investissement, ce besoin étant plus élevé chez les seniors (44 % pour les 55 ans et plus).
• 27 % des Français souhaitent bénéficier d’informations adaptées à leur situation personnelle.
• Par ailleurs, interrogés sur les raisons principales qui freinent leur investissement, les Français citent le manque d’éducation financière, juste après la peur de perdre de leur argent et le manque d’argent à investir.

Question : Parmi les raisons suivantes, pourquoi ne détenez-vous pas d'investissement sur les marchés financiers ? Base : échantillon total (n=1009).

• Les outils technologiques sont un moyen simple de suivre l’évolution de leur épargne, mais l’appétit des Français pour des logiciels d’allocation ou des simulateurs de rendement reste assez limité. Utilisés par les conseillers financiers, ces outils viendront renforcer la personnalisation de leurs conseils.

Question : Parmi les éléments suivants, lesquels vous inciteraient à investir ou à investir encore davantage dans le futur ? Ne sélectionnez que les 3 principaux. Base : échantillon total (n=1009).

« Les conseillers financiers jouent un rôle clé auprès des épargnants et investisseurs en France. Pour préserver ce rôle à forte valeur ajoutée, ils doivent embrasser le virage numérique et s’équiper d’outils technologiques qui leurs permettront de proposer un conseil encore plus personnalisé à chacun de leurs clients. Conseillers financiers et utilisation des technologies forment la combinaison gagnante pour accompagner et aider les Français à réaliser leurs projets. Chez AXA IM, nous avons développé des capacités et des outils à destination de nos clients institutionnels. Aujourd’hui notre ambition est d’utiliser ces outils pour mieux équiper nos distributeurs et en faire des conseillers « augmentés » afin qu’ils puissent proposer une allocation d’actifs optimale à leurs clients », précise Marie-Pierre Ravoteur, responsable de la structuration et du Quant Lab chez AXA IM.

… pour les aider à investir dans les tendances futures, notamment l’investissement responsable

• Les Français sont convaincus que certaines tendances affecteront leur futur :

Question : Quelles tendances vous affecteront le plus dans le futur ? Veuillez les classer. Base : échantillon total (n=1009).

• Ils sont d’ailleurs particulièrement sensibilisés aux problématiques environnementales et sont prêts à investir dans ces tendances :

Question : Dans lesquelles de ces tendances de demain investiriez-vous votre argent ? Veuillez sélectionner autant de réponses que vous le souhaitez. Base : échantillon total (n=1009).

• Aussi, 74 % des Français pensent que les entreprises qui adoptent les meilleures pratiquent ESG( environnementales, sociétales et de gouvernance) seront, à long terme, dans une meilleure position que celles qui ne les adoptent pas. Ils sont même 78 % parmi les 16-21 ans.  
• 88 % des Français placent l’impact de leurs placements sur la société avant le gain financier, dont 92 % parmi les 16-34 ans.
• Néanmoins, les Français sont exigeants en termes de confiance et de transparence : un Français sur deux souhaite obtenir des sociétés financières les preuves de leur impact sociétal (réduction des émissions de CO2, meilleure gestion des ressources en eau, plus grande diversité au sein de l’entreprise...).

« L’industrie financière doit être en mesure de proposer aux épargnants des stratégies qui répondront à leurs intérêts de demain. On observe déjà un intérêt croissant des investisseurs pour des fonds thématiques qui couvrent, par exemple, la robotique, la longévité ou encore l’économie évolutive.

L’investissement responsable sera, quant à lui, incontournable. Au-delà d’un focus ESG, c’est l’impact que peuvent avoir leurs investissements qui les préoccupe. Nous devons donc continuer nos efforts pour développer des mesures d’impact de plus en plus précises et des solutions qui permettront aux épargnants de franchir le pas de l’investissement, pour donner du sens à leurs investissements », conclut Bettina Ducat.