Comment bien intégrer la biodiversité dans un portefeuille obligataire ?
- Suivre les risques, exercer une influence positive et respecter les réglementations : trois bonnes raisons pour les investisseurs obligataires d'intégrer la biodiversité dans leurs portefeuilles
- La perte de biodiversité est un problème complexe dont la gestion nécessite un engagement actif et une analyse détaillée à l'échelle des secteurs et des émetteurs
- La biodiversité doit être considérée comme s'inscrivant dans une approche durable globale, plutôt qu'isolée, du changement climatique et des facteurs sociaux
L'une des caractéristiques de la biodiversité est qu'elle imprègne tous les aspects du quotidien, de sorte que les effets de son déclin se répercutent également sur les portefeuilles d'investissement. Selon nous, pas une classe d'actifs ou un secteur ne peut faire l'économie d'une évaluation minutieuse de la façon dont ces effets risquent de modifier les résultats ou d'influer sur les performances financières. Dans le cas spécifique des titres obligataires, de solides arguments plaident en faveur d'une intégration de la biodiversité dans le processus décisionnel des investisseurs.
Tout d'abord, la perte de biodiversité comporte des risques susceptibles d'influer sur la performance des portefeuilles obligataires. Comme dans le cas du changement climatique, le point de départ consiste à identifier les risques en présence, lesquels se présentent sous deux formes. Il peut s'agir de risques physiques liés à la perte de biodiversité et à la dégradation des écosystèmes, ou de risques de transition liés aux efforts déployés à l'échelle mondiale pour faire face au problème, lesquels impliquent des risques de responsabilité accrus.
Les entreprises qui négligent ces risques et qui tardent à adopter des modèles économiques plus durables et plus écologiques risquent d'être confrontées à des hausses de coûts ou à des baisses de chiffre d'affaires, compromettant ainsi leur capacité à rembourser leurs dettes à l'avenir.
- Risques physiques liés à la nature – La dégradation alarmante de la biodiversité et des ressources naturelles exerce, et va continuer d'exercer, des pressions considérables sur les chaînes d'approvisionnement et les processus de fabrication des émetteurs. Ce phénomène peut à son tour se traduire par une perte de revenus ou une baisse de rentabilité, compromettant à terme la capacité de l'émetteur à rembourser sa dette. On peut citer par exemple l'augmentation des risques d'inondation liés à la dégradation des sols et de la flore, les difficultés d'approvisionnement en matières premières, la moindre aptitude des sols à la culture, ou encore les coûts liés à la relocalisation contrainte des sites de production.1
- Risques de transition liés à la nature – La sensibilisation croissante des consommateurs aux dangers que représente la perte de biodiversité risque de modifier leurs habitudes de consommation au profit de produits et de services moins associés aux risques d'impact négatif sur la nature. Ce changement peut être encore plus marqué en cas de controverse suscitant un boycott des produits d'une entreprise par un grand nombre de consommateurs. Les émetteurs peuvent en outre être exposés à d'autres risques liés à l'évolution du paysage réglementaire, aux avancées technologiques, à l'évolution des marchés ou encore aux litiges.
Selon nous, les interactions entre les différentes catégories de risques liés à la nature, et en particulier les interactions en cascade de risques physiques et de transition, pourraient à terme provoquer un risque systémique lié à la nature qui entraînerait des conséquences sur l'ensemble des économies mondiales.
Détenteurs d'actifs : une dynamique se met en place
Le deuxième motif pour lequel nous estimons que les investisseurs obligataires doivent agir est l'intérêt croissant que manifestent les détenteurs d'actifs soucieux d'atténuer leur impact négatif sur la biodiversité en réduisant l'empreinte biodiversité de leurs activités d'investissement et de financement. Cette démarche dépasse la simple performance financière et s'étend à la « double matérialité », notion selon laquelle les investisseurs doivent tenir compte non seulement de l'impact de l'environnement extérieur sur le portefeuille, mais aussi de l'impact du portefeuille sur le capital naturel et social de la planète.
Ce processus peut revêtir deux formes : réduire l'impact négatif d'un portefeuille ou identifier et promouvoir des solutions bénéfiques pour la nature et susceptibles de susciter des changements dans différents secteurs.
Selon les estimations de la Convention sur la diversité biologique et du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), entre 150 et 440 milliards USD devraient être consacrés chaque année à des solutions en faveur de la biodiversité afin d'inverser le processus de perte de biodiversité.2 Or, les flux financiers actuels émanant du secteur privé ne représentent selon nous qu'une goutte d'eau dans l'océan. L'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a estimé qu'en 2020, seuls 78 à 91 milliards USD ont été investis dans des solutions en faveur de la biodiversité, la majeure partie provenant de financements publics.3 Il y a manifestement encore beaucoup à faire dans ce domaine et le recours à la puissance des marchés financiers peut contribuer à combler ce fossé. Les titres obligataires constituent une classe d'actifs tellement vaste qu'ils peuvent susciter des changements significatifs pour amener les émetteurs à réduire leur empreinte biodiversité.
(Nouvelles) réglementations en perspective
Créé en 2021, le Groupe de travail sur la publication d’informations financières relatives à la nature (TNFD) a pour objectif de favoriser la prise en compte de la biodiversité dans les décisions financières et commerciales en établissant un cadre de publication d'informations et d'évaluation des risques, impacts, opportunités et dépendances. Les recommandations complètes du TNFD, qui devraient être achevées en septembre 2023, s'articuleront autour des quatre mêmes piliers que ceux du Groupe de travail sur la publication d'informations financières relatives au climat (TCFD), à savoir la gouvernance, la stratégie, la gestion des risques et des incidences, et les indicateurs et objectifs.
De nombreux investisseurs pourront heureusement mettre à profit leur expérience de la mise en œuvre des exigences du TCFD lorsqu'ils appliqueront le cadre du TNFD pour tenir compte de la biodiversité. Bien que les risques, les indicateurs et les objectifs soient susceptibles d'être différents, les enseignements tirés de l'accès aux données et de leur mise en œuvre au sein des portefeuilles pourront être appliqués dans des cadres de gouvernance similaires. Nous pensons qu'à l'instar du TCFD, le processus d'adoption du cadre TNFD pourrait rapidement se traduire par une obligation de reporting pour de nombreux investisseurs, nécessitant dès lors une meilleure compréhension du sujet de la part de tous les investisseurs.
Trois facteurs contribuent à placer la biodiversité au cœur des priorités : les risques sont de plus en plus apparents ; les principaux détenteurs d'actifs commencent à mesurer leur impact et à réfléchir à la manière d'adapter leurs portefeuilles ; ce processus est accéléré par les exigences réglementaires qui se profilent. La question qui se pose est donc de savoir comment intégrer efficacement la biodiversité dans les portefeuilles obligataires.
Évaluer les risques pour le portefeuille et l'impact du portefeuille
Le degré auquel les investisseurs obligataires peuvent intégrer la biodiversité est déterminé par les informations dont ils disposent pour prendre des décisions crédibles concernant leur portefeuille. La disponibilité, la qualité et la couverture des données sont des facteurs essentiels, de même que les informations qu'elles visent à révéler (par ex. les risques pour le portefeuille, l'impact du portefeuille ou son alignement sur les futurs objectifs liés à la nature). La disponibilité des données concernant la biodiversité n'est pas optimale, et les décisions prises au niveau du portefeuille doivent tenir compte de cette réalité plutôt que d'en faire un obstacle à la mise en œuvre de cette intégration.
La carte thermique présentée ci-dessous montre quatre des principaux facteurs de perte de biodiversité à travers les secteurs mondiaux du crédit Investment Grade, tels que mesurés à l'aide de l'indicateur CBF (Corporate Biodiversity Footprint, empreinte biodiversité des entreprises) mis au point par Iceberg Data Lab.4 Le CBF est exprimé en kilomètres carrés (km2) d'abondance moyenne des espèces (Mean Species Abundance, MSA), un indicateur reconnu mesurant l'état d'intégrité de la biodiversité par rapport à un état de référence non perturbé. Par exemple, un CBF de -0,2 km2 MSA indique que les pressions exercées par les activités d'une entreprise au cours d'une année donnée ont, selon les estimations, entièrement dégradé la biodiversité sur une superficie équivalente à 200 m2.
Identification des points sensibles pour la biodiversité
Source : Iceberg Data Lab. Données au 31/12/2022. Par souci de clarté, le CBF est représenté par une échelle de couleurs, les facteurs ayant le plus d'impact (rouge) affichant un score d'environ -0,2 km2 MSA par million d'euros investi, tandis que ceux qui ont le moins d'impact (orange clair) affichent une MSA plus proche de zéro.
L'un des constats les plus frappants est de voir à quel point le changement d'usage des terres contribue à la perte globale de biodiversité. La désignation du changement d'usage des terres comme principale source de pression sur la biodiversité est conforme au point de vue des scientifiques5 . Le changement d'usage des terres est l'un des principaux facteurs à considérer pour minimiser son empreinte et élaborer des solutions efficaces. Le deuxième constat est l'importance des services bancaires et financiers, ce qui peut surprendre dans la mesure où ces activités sont généralement associées à une empreinte plus réduite (en termes d'émissions de CO2), du moins en ce qui concerne leurs opérations directes. Cela s'explique par le fait que les impacts indirects sur la biodiversité des émissions de périmètre 3 sont pris en compte dans le cadre de l'indicateur CBF.6 De même que pour les données relatives aux émissions de CO2, les données du CBF utilisées dans cet exercice révèlent de fortes disparités en termes d'impact entre les différents secteurs, certains jouant un rôle beaucoup plus important que d'autres, et il convient d'en tenir compte lors de l'intégration de la biodiversité dans les portefeuilles obligataires.7
La biodiversité dans le cadre de votre processus d'investissement
Les investisseurs obligataires peuvent utiliser le levier que constitue l'échéance des obligations pour atténuer les risques liés à la biodiversité au sein de leurs portefeuilles. Par exemple, les émetteurs fortement dépendants des ressources naturelles ou dont l'empreinte biodiversité est importante sont susceptibles de ne faire l'objet que d'investissements à courte échéance, un éventuel réinvestissement à l'échéance n'intervenant que s'ils ont pris des engagements suffisants pour atténuer ces risques ou réduire cette empreinte.
Mais comment gérer ce processus de modification des portefeuilles obligataires ? Tous les investisseurs peuvent utiliser les entrées (et sorties) de capitaux et la rotation des actifs en portefeuille pour réorienter leurs stratégies, mais les investisseurs obligataires bénéficient en outre du fait qu'une partie de leur portefeuille arrive à échéance chaque année, souvent jusqu'à 25 % dans les stratégies à duration courte. Ce renouvellement naturel peut permettre aux gérants de portefeuille de choisir où réinvestir le produit de la vente pour atteindre leurs objectifs en matière de biodiversité de manière rentable et réaligner leurs stratégies sur les meilleures pratiques en matière d'intégration de la biodiversité.
La publication prochaine de pistes scientifiques et de recommandations sectorielles, notamment par le Science Based Targets Network (SBTN), devrait renforcer encore davantage la capacité des entreprises et des investisseurs à intégrer la biodiversité dans leur processus décisionnel.8
Engagement auprès des principaux secteurs et émetteurs
Il est important d'axer l'engagement sur les secteurs et les émetteurs les plus pertinents au regard du défi à relever (voir le graphique des points sensibles). Comme pour le changement climatique, les initiatives d'engagement concernant la perte de biodiversité peuvent aller du dialogue individuel avec les entreprises à la participation à des initiatives collectives telles que Nature Action 1009 , voire à l'expression de convictions dans le cadre de consultations publiques et à un dialogue avec l'industrie. De fait, l'action collective à l'échelle mondiale est importante si l'on veut obtenir des résultats positifs réels à l'échelle des émetteurs et des systèmes en termes de protection de la biodiversité et suivre correctement les risques et les opportunités liés à la nature pour les portefeuilles d'investissement.
Il est possible que, dans le cadre de certaines initiatives d'engagement, un émetteur rechigne à modifier ses pratiques commerciales, peut-être par crainte de réduire sa rentabilité à court terme. Dans un tel cas, il est essentiel de disposer d'un cadre d'engagement clair et établi et d'un processus d'escalade qui, dans les cas extrêmes, peut aboutir à un désinvestissement, afin de superviser et de mettre en œuvre les actions découlant des activités d'engagement.
Certains considèrent le désinvestissement comme le moyen le plus rapide de réduire l'empreinte biodiversité d'un portefeuille, mais il peut avoir l'effet inverse de celui d'une stratégie d'engagement globale et efficace. Le désinvestissement se traduit en effet par une réduction de l'univers d'investissement et donc par la disparition de tout contact avec l'émetteur et de tout effet de levier potentiel sur ce dernier. Dans la mesure où les données relatives à la biodiversité sont encore très récentes et où les établissements financiers continuent d'approfondir leurs connaissances en matière de protection de la biodiversité, une stratégie d'engagement actif peut s'avérer plus pertinente que celle du désinvestissement pour lutter efficacement contre les risques liés à la nature et identifier les opportunités.
Quelle place la biodiversité occupe-t-elle par rapport à d'autres investissements durables ?
Le climat, la biodiversité et les facteurs sociaux sont indissociables. Il est inutile de chercher à améliorer l'un au détriment des autres. Des liens manifestes existent, par exemple entre le changement climatique et la biodiversité :
- Le changement climatique est l'un des cinq facteurs directs de perte de biodiversité – limiter le changement climatique contribue dès lors à atténuer l'érosion de la biodiversité
- Les solutions fondées sur le capital naturel et la nature, comme les mangroves et la sylviculture, représentent non seulement des zones de grande valeur en termes de biodiversité, mais constituent également de parfaits puits de carbone pouvant contribuer à compenser les émissions de CO2 produites par l'homme
- Certaines solutions au problème du changement climatique peuvent avoir des répercussions importantes sur la biodiversité et contribuer à sa dégradation. La construction d'un nouveau barrage en est un exemple. Bien que fournissant une énergie propre, un tel ouvrage peut avoir un impact significatif sur les écosystèmes de la biodiversité environnante. Une évaluation globale des risques environnementaux est donc indispensable pour assurer une transition efficace vers des économies plus durables.
Les investisseurs obligataires peuvent avoir un impact immédiat sur le cours des choses
En tant que source massive de liquidités, les investisseurs obligataires ont un rôle considérable à jouer dans ce thème émergent et peuvent agir immédiatement pour améliorer concrètement l'empreinte biodiversité de leurs portefeuilles. Le thème récurrent qui ressort des options de mise en œuvre est qu'une analyse doit être réalisée à partir de l'ensemble des données disponibles, mais que cette mise en œuvre doit au final être guidée par une analyse fondamentale des valeurs et secteurs spécifiques. Les investisseurs pourront ainsi :
- Renforcer leurs connaissances et compétences internes sur les enjeux de la biodiversité
- Identifier et gérer correctement les impacts, les dépendances, les risques et les opportunités liés à la nature
- Déterminer la stratégie d'engagement et les tactiques d'escalade les plus adaptées
En procédant de la sorte, nous pensons que les investisseurs seront en mesure d'intégrer efficacement la biodiversité (et les enjeux climatiques) dans leurs portefeuilles, en évitant toute répercussion négative sur les performances et en apportant une contribution positive aux rendements, tout en procurant des avantages à long terme aux économies et aux populations du monde entier.
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Biodiversité
La biodiversité désigne l’ensemble des êtres vivants ainsi que les écosystèmes dans lesquels ils vivent. Cela comprend également les interactions des espèces entre elles et avec le milieu dans lequel elles évoluent.
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