
Durabilité en 2025 : renforcement de la résilience et gestion des risques
- 18 mars 2025 (15 minutes)
Principaux points :
Risques climatiques et géopolitique ont été au cœur de l'actualité en 2024 et sont souvent entrés en conflit, soulevant une multitude de questions quant à l'avenir des efforts menés en matière de durabilité. En 2025, il y a fort à parier que le programme anti-écologique du président américain Donald Trump, en particulier, sera scruté à la loupe. Comme on le pressentait, dès son arrivée à la Maison-Blanche, Trump a signé un décret retirant les États-Unis de l'Accord de Paris et a entrepris d'éliminer les restrictions à l'exploration pétrolière et gazière. Mais indépendamment des orientations politiques prises à Washington, il faut s'attendre à ce que la résilience devienne un thème central, dépassant les clivages et englobant les enjeux climatiques, sociaux et environnementaux.
Gestion des risques financiers liés au climat
L'impact financier du changement climatique se manifeste de plus en plus clairement à travers la multiplication des phénomènes météorologiques extrêmes : hausse des températures, tempêtes plus fréquentes, sécheresses accrues dans certaines régions et augmentation des précipitations dans d'autres. Ces phénomènes accentuent les risques financiers en endommageant les installations et les infrastructures, en menaçant les chaînes d'approvisionnement et en augmentant le coût des assurances. Tous ces facteurs compromettent les résultats des entreprises et se traduisent par des risques systémiques pour les établissements financiers. Ils mettent en péril le patrimoine, la santé et la vie des populations et nuisent à la stabilité politique.
D'un point de vue économique, le changement climatique est responsable de plus de 3 600 milliards de dollars de dommages depuis 2000 et, en l'absence de mesures d’urgence, on estime à 22 % la baisse cumulée potentielle du PIB mondial d'ici à 21001 . D'ici à 2050, les risques physiques pourraient à eux seuls coûter aux entreprises non préparées entre 5 et 25 % de leurs bénéfices2 . Par ailleurs, les pressions accrues exercées sur les coûts par la tarification du carbone ou par des réglementations comparables pourraient engendrer des coûts supplémentaires équivalant à 50 % des bénéfices dans certains secteurs fortement émetteurs de CO2.3
Malheureusement, dans le contexte politique mondial actuel, la tendance est davantage au report qu'à l'accélération lorsqu'il s'agit de prendre des mesures réglementaires. Une simplification de la réglementation dans les régions déjà très en avance sur ces questions peut certes se justifier dans certains cas pour éviter une « lassitude à l'égard de la durabilité », mais un recul général de l'action en faveur du climat serait problématique. De nombreuses entreprises pourraient choisir d'accorder plus d'importance aux risques à court terme qu'aux risques à moyen terme tels que la tarification du carbone. Or, les risques opérationnels et financiers croissants liés au climat sont déjà significatifs, de sorte que les entreprises vont être progressivement contraintes d'intégrer cette réalité dans leur évaluation des risques et leur planification financière.
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Coût des phénomènes météorologiques extrêmes
Les phénomènes météorologiques extrêmes et leurs conséquences en termes de coûts économiques, mais aussi humains et sociaux, devraient prendre de l'importance dans le débat politique. Ces phénomènes sont de plus en plus fréquents, et de plus en plus coûteux. Un rapport réalisé pour le compte de la Chambre de commerce internationale (CCI) montre que les phénomènes météorologiques extrêmes ont coûté plus de 2 000 milliards de dollars à l'économie mondiale au cours des dix dernières années.4
En toute logique, cet impact est concentré dans les pays à forte population, dont l'économie est bien développée et qui disposent d'institutions bien établies capables de rendre compte de ces événements liés au climat (même si une certaine incertitude subsiste quant à la quantification globale de cet impact). Les États-Unis ont été les plus touchés, avec un coût de plus de 930 milliards de dollars sur cette période de dix ans, soit environ 0,3 % de leur PIB en 2023.5
À l'échelle mondiale, les deux dernières années couvertes par le rapport de l'ICC (2022 et 2023) font état d'une progression, avec un coût combiné de 451 milliards de dollars, soit près d'un quart du total de 2 000 milliards sur la décennie. On estime notamment que les incendies survenus à Los Angeles en 2025 coûteront plus de 250 milliards de dollars en dommages et en pertes économiques.6
Quelles implications pour les investisseurs ? Ils doivent se poser plusieurs questions fondamentales : comment les entreprises évaluent-elles l'importance des risques liés au changement climatique ? Quels sont les aspects les plus importants ? Quelles sont les régions et les activités les plus exposées ? Quelle est l'importance des capitaux alloués à l'amélioration de la résilience des modèles économiques, y compris en ce qui concerne l'approvisionnement en matières premières ?
Même les premiers signes d'une augmentation des risques physiques ou de transition peuvent avoir un impact sur la valorisation des entreprises. Ne rien faire serait imprudent, d'autant plus que les risques climatiques ne sont pas linéaires, qu'ils sont souvent difficiles à prévoir et qu'ils sont générateurs de points de basculement. Les entreprises doivent intensifier leurs travaux de scénarisation prospective et leurs stratégies de survie afin d'être prêtes à affronter à la fois un monde à +3°C et un avenir marqué par une décarbonation accélérée.
Bien que certaines entreprises préfèrent évoquer leur stratégie financière plutôt que leur stratégie climatique ou environnementale, les deux sont, de notre point de vue, les deux faces d'une même médaille.
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Santé et résilience urbaine
Le renforcement de la résilience est indispensable pour atténuer les effets du changement climatique et répondre aux besoins sociaux qui y sont liés. Ce processus doit être mis en œuvre dans tous les domaines, que ce soient les zones côtières, les infrastructures, l'agriculture ou encore les villes à forte densité de population à travers le monde.
Selon les prévisions du Forum économique mondial, un investissement de seulement 2 à 3 % du PIB mondial cumulé dans des mesures d'atténuation et d'adaptation permettrait d'éviter des pertes de 10 à 15 % du PIB au cours de ce siècle, tandis que les investissements actuels dans les mesures d'adaptation pourraient rapporter entre 2 et 19 dollars pour chaque dollar investi.7
Comme nous l'avons souligné dans un précédent article,8 le réchauffement climatique impose de renforcer d'urgence la résilience des systèmes de santé. Selon l'Organisation des Nations unies (ONU), les pays à revenu faible ou intermédiaire sont de loin ceux dont les besoins de financement sont les plus pressants pour s'adapter aux conséquences du changement climatique sur la santé. Au moins 11 milliards de dollars par an leur seront nécessaires au cours de cette décennie pour lutter contre les maladies et améliorer les systèmes et les infrastructures de santé.9 Les maladies liées aux fortes chaleurs, les problèmes respiratoires et la propagation des pandémies et des maladies à transmission vectorielle, comme le paludisme, mettent en évidence le lien indissociable entre santé et changement climatique, ce qui nécessite un renforcement des systèmes de surveillance et une collaboration transversale.
Plus généralement, des études ont montré que les mesures de lutte contre le changement climatique axées sur la santé restent sous-financées, avec environ 6 % seulement du financement des mesures d'adaptation et 0,5 % du financement multilatéral de la lutte contre le changement climatique actuellement alloués à des projets qui protègent ou améliorent la santé humaine.10
Intensifier le financement des systèmes de santé dans les pays à revenu faible ou intermédiaire n'est pas une tâche facile compte tenu de leurs niveaux d'endettement parfois élevés et de leurs problèmes de gouvernance. Un système regroupant de multiples parties prenantes, articulé autour d'une collaboration régionale et multilatérale et de partenariats public-privé, est nécessaire pour déployer un tel financement. Un certain nombre d'initiatives, comme la Fondation Rockefeller, étudient déjà les défis à relever, notamment ce qui fonctionne et ce qui fait défaut, et plaident en faveur de la participation des acteurs locaux aux projets dès leur conception afin que ces derniers soient mieux adaptés à leur objectif.11
Dans la mesure où plus de la moitié de la population mondiale vit en milieu urbain,12 les villes ont un rôle clé à jouer dans le renforcement de la résilience, la planification et la réponse apportée à l'urgence sanitaire suscitée par le changement climatique.
Le problème est qu'elles sont souvent mal préparées, les États étant souvent soumis à des contraintes budgétaires. Moins d'une ville sur quatre dispose d'un plan de résilience climatique et 70 % n'ont pas d'accès fiable à un système d'alerte en cas de menace climatique.13
Les investisseurs institutionnels ont donc un rôle à jouer, notamment en intensifiant leurs efforts de sensibilisation auprès des pouvoirs publics et des responsables municipaux, en incitant ces derniers à collaborer avec les agences météorologiques pour recueillir des données, évaluer l'impact des phénomènes météorologiques à l'échelle locale et mettre en place une coordination locale en vue d'une action précoce dans le cadre de plans de prévention et d'intervention.
L'assurance paramétrique contre les catastrophes peut contribuer à renforcer la résilience climatique en déclenchant le versement d'indemnités lorsque des conditions météorologiques extrêmes spécifiques sont réunies. En plus d'accélérer les paiements, cette approche permet de couvrir des risques jusqu'alors non assurés, contribuant ainsi à renforcer la résilience des collectivités vulnérables et aidant les entreprises à s'adapter au changement climatique.
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Valorisation de l'eau
La crise climatique vient également aggraver la double crise de l'eau, le problème étant à la fois quantitatif (trop ou pas assez d'eau) et qualitatif, et ces deux enjeux concernent aussi bien les pays en développement que les pays développés, quoique dans des proportions et avec des conséquences différentes. Dans les pays en développement, l'eau est un enjeu fondamental et un élément intrinsèque de la résilience sanitaire et de la sécurité alimentaire. Sortir des programmes d'urgence pour passer à un financement structurel est une nécessité impérieuse, mais cela reste un défi. Selon une étude récente14 , on estime à 4,4 milliards le nombre de personnes qui manquent d'eau potable dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, soit le double du chiffre établi par les Nations unies.15
Si la raréfaction de l'eau est un problème majeur dans les pays en développement, elle est également de plus en plus fréquente dans les pays développés où certaines régions sont victimes de sécheresses prolongées. Tandis que les incendies survenus récemment en Californie témoignent de l'impact et de l'évolution des épisodes de sécheresse, la raréfaction de l'eau est également en train de devenir un risque majeur dans d'autres États comme le Texas et le Nevada. Ainsi, dans certaines régions, l'impact du secteur énergétique sur l'eau pourrait être de plus en plus surveillé afin de s'assurer qu'il ne met pas en péril les besoins agricoles par exemple.
Outre la raréfaction, l'autre grande question d'actualité est celle de la qualité de l'eau. Par exemple, dans les pays en développement, les infrastructures et les systèmes de traitement des effluents sont particulièrement touchés par les inondations et jouent un rôle central dans la propagation des maladies. Toutefois, la qualité de l'eau commence également à devenir un enjeu croissant dans les marchés développés en raison de la pollution et du vieillissement des infrastructures de traitement des effluents. Aujourd'hui, on estime à près d'un quart le nombre de foyers américains dont l'eau contient des contaminants, notamment de l'arsenic ou la bactérie E. coli, et à plus de deux millions le nombre d'Américains qui n'ont pas accès à l'eau potable à domicile.16
La valorisation de l'eau doit par conséquent figurer parmi les priorités des investisseurs, tant pour le financement de l'accès à l'eau et à l'assainissement dans les pays en développement que pour la mise en place de projets d'infrastructures et de systèmes de traitement des effluents. Des opportunités potentielles s'offrent aux investisseurs en actions comme en obligations, ces dernières incluant l'émission d'obligations vertes.17
Sur les marchés développés, nous pensons que la valeur de l'eau demeure sous-estimée. La sensibilisation du public doit également être développée dans la mesure où les politiques et les pressions exercées pour faire face aux risques liés à l'eau restent globalement limitées. Ensemble, les secteurs de l'industrie et de l'énergie consomment environ 19 % de l'eau douce prélevée dans le monde18 et représentent en moyenne 17 % de la consommation d'eau totale dans les pays à revenu élevé, contre 2 % dans les pays à faible revenu.19
Sept secteurs en particulier, à savoir l'alimentation, le textile, l'énergie, l'industrie, la chimie, le secteur pharmaceutique et l'exploitation minière, ont une influence considérable sur l'utilisation et la pollution de l'eau douce à l'échelle mondiale20 , environ 80 % des eaux usées étant rejetées dans l'environnement sans être traitées21 . Ce constat a des conséquences directes pour les investisseurs et les stratégies d'actionnariat actif portant sur les prélèvements d'eau, l'utilisation de l'eau et le traitement des effluents.
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Gestion des risques liés aux océans
La gestion des risques liés aux océans est impérative face aux conséquences du réchauffement climatique et du déclin de la biodiversité que l’on observe. Comme nous l'avons expliqué dans un précédent article22 , le rôle des océans en tant que puits de carbone majeur, capables d'absorber jusqu'à 30 % des émissions de dioxyde de carbone d'origine humaine, est bien documenté,23 de même que leur rôle en tant que réservoir de biodiversité.
Face à la demande croissante de ressources marines, qu’il s’agisse d'aliments ou de minéraux, les investisseurs sensibles aux enjeux du développement durable doivent inclure les océans dans leurs programmes et leurs efforts d'actionnariat actif. Cela passe par des actions de sensibilisation, des efforts de financement de la recherche et des initiatives d’engagement, les thèmes prioritaires étant la pollution des océans, les déchets et la surpêche. Sans surprise, le plastique figure au premier rang des polluants océaniques, représentant environ 80 % de l'ensemble des déchets marins24 , ce qui se traduit par un autre objectif clair en matière d'engagement pour les investisseurs.
Conçu par la World Benchmarking Alliance, l'Ocean Benchmark sert de base à l'identification et à l'évaluation de 125 entreprises dans un large éventail de secteurs25 , dont le transport maritime, l'énergie éolienne en haute mer, le matériel maritime et la construction navale, l'exploitation des ports et les produits chimiques. Cet indicateur peut contribuer à guider les efforts des investisseurs, même si certaines entreprises de l'industrie alimentaire devraient également être incluses au titre des risques liés à la surpêche.
La Conférence des Nations unies sur l'Océan26 , qui se tiendra à Nice en juin 2025, pourrait constituer une étape importante dans la préservation et le soutien d'une vie plus durable en milieu aquatique (l'un des Objectifs de développement durable des Nations unies27 ) et ses résultats seront suivis de près, notamment les avancées dans le domaine de la recherche scientifique.
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Intelligence artificielle : la mise en place d'une réglementation et de politiques solides est essentielle
Les technologies d'intelligence artificielle (IA) ne cessent de se développer dans de multiples domaines, depuis le dépistage des maladies jusqu'à l'exécution d'instructions complexes par de nouveaux assistants IA. L'IA a le potentiel d'améliorer la productivité dans divers secteurs, quoique sous certaines conditions et dans des délais incertains. Elle peut également, si elle est correctement gérée, stimuler l'innovation.
L'IA peut également contribuer à la lutte contre le changement climatique, par exemple en améliorant les modèles, en recueillant, structurant et regroupant les données, ou encore en aidant à établir des liens et des corrélations. Cela permettrait de mieux renseigner les banques centrales, les banques commerciales et les assureurs et de prendre des mesures plus ciblées et plus adaptées.
La question de l'utilisation de cette technologie par des personnes peu scrupuleuses suscite bien entendu des inquiétudes. Par exemple, les élections présidentielles roumaines de 2024 ont été annulées par crainte que des ingérences étrangères sur les réseaux sociaux n'aient propulsé le candidat de droite, Călin Georgescu, vers la victoire dès le premier tour.
La manière dont les contenus peuvent être amplifiés est un aspect que les instances de réglementation européennes examinent de près dans le cadre de la Loi sur la sécurité numérique, tandis que les enjeux liés à la santé mentale, en particulier chez les jeunes, doivent être pris en compte par les investisseurs.
L'IA est également primordiale pour la défense et la diplomatie et constitue donc un enjeu d'influence et de souveraineté. À ce titre, il est nécessaire d'adopter une approche politique globale pour atténuer l'impact négatif potentiel des nouvelles technologies telles que l'IA et lui permettre d'atteindre son plein potentiel.
Avec l'IA, le sujet qui fâche est bien entendu celui de la demande d'énergie. L'utilisation croissante de l'IA nécessitera un nombre accru de centres de données et une plus grande quantité d'énergie pour assurer leur traitement. Les centres de données représentent déjà 1 à 2 % de la demande mondiale d'énergie, un chiffre similaire à celui du transport aérien28 et qui pourrait atteindre 21 % d'ici à 2030 selon les estimations.29 .
Les émissions augmentent elles aussi. Par exemple, dans son Rapport 2024 sur la durabilité environnementale, le géant Microsoft a révélé que ses émissions de dioxyde de carbone de périmètre 3 avaient augmenté d'environ 30 % entre 2020 et 2023, principalement en raison de la construction de nouveaux centres de données30 .
Dans le contexte plus large de la croissance de la consommation totale d'électricité à l'échelle mondiale, la contribution des centres de données et de l'IA reste modeste par rapport à l'effet combiné de la poursuite de la croissance économique, de l'adoption des véhicules électriques et, dans une plus large mesure, des systèmes de climatisation31 .
Alors qu'il semble que les vagues de chaleur plus fréquentes aient un impact plus important sur la sensibilité de la demande d'électricité32 , l'utilisation accrue de l'IA présente également des défis plus importants à l'échelle locale. Dans les grandes économies comme les États-Unis, la Chine et l'Union européenne, les centres de données représentent aujourd'hui environ 2 à 4 % de la consommation totale d'électricité. Mais comme ils ont tendance à être géographiquement concentrés, leur impact local peut être plus marqué. Ainsi, ils représentent plus de 10 % de la consommation d'électricité dans au moins cinq États américains et plus de 20 % en Irlande.33
Le mode d'utilisation de l'IA par les ménages et les entreprises influe également de manière significative sur la demande d'énergie. Par exemple, la vidéo consomme beaucoup plus d'énergie que le texte, mais il ne nous semble pas nécessaire que les ménages aient accès à la version la plus gourmande en puissance de calcul des outils de conversation fondés sur l'IA. Quel que soit le secteur, le ménage ou l'entreprise, la consommation d'énergie et les émissions liées à l'IA doivent être évaluées à l'aune des avantages qu'elle procure. Cela nécessite une approche regroupant de multiples parties prenantes.
L'eau nécessaire au refroidissement des serveurs est un autre facteur à prendre en compte, en particulier lorsqu'elle est prélevée dans des bassins hydrographiques déjà très sollicités. Dans son rapport 2024 sur le développement durable, Google indique qu'en 2023, ses centres de données ont consommé 23 000 milliards de litres d'eau, soit 17 % de plus que l'année précédente, un chiffre similaire à celui de la croissance de la consommation d'électricité.34
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L'imbrication des risques est source d'opportunités
Les risques opérationnels, sociaux et financiers engendrés par le changement climatique se manifestent déjà et ne feront probablement qu'augmenter, au détriment des entreprises, des établissements financiers et des populations. Malgré les réactions hostiles à l'égard des enjeux environnementaux et sociaux dans certains pays, nous pensons que ces risques continueront d'être combattus dans la mesure où il s'agit également de risques financiers. Il n'y a pas d'alternative ; la lutte contre ces menaces doit être menée par tous, y compris par les établissements financiers et les instances de réglementation.
Cette lutte peut également être source d'opportunités pour les entreprises et les investisseurs, que ce soit dans le domaine des actions, des titres obligataires ou des infrastructures.
Les défis doivent toutefois être relevés de manière réaliste. Il est arrivé que le cheminement vers la neutralité carbone soit trop axé sur le discours et la communication, ainsi que sur les ambitions à long terme, et pas assez sur les actions et les mesures concrètes à court terme.
Le contexte politique actuel pourrait toutefois rééquilibrer la donne, en introduisant davantage de pragmatisme et en mettant davantage l'accent sur la réalité d'aujourd'hui. Bien que la politique climatique du nouveau gouvernement américain soit préoccupante,
nous pensons que le reste du monde devrait maintenir le cap pour les raisons évoquées plus haut.
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