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Durabilité

Climat et la biodiversité. Enjeux et technologies


  • Les effets néfastes du changement climatique vont s'intensifier, mais nous disposons de la technologie nécessaire pour y faire face.
  • Changement climatique et perte de biodiversité sont étroitement liés ; gérer ces enjeux exigera une modification rapide de nos habitudes de consommation.

Accélérer le mouvement vers le Net Zero

Le dernier rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) n'a guère surpris. L'organisme scientifique mandaté par les Nations unies s’est montré convaincu que les risques et les effets néfastes du changement climatique s'aggraveraient avec l'augmentation du réchauffement de la planète. Pour rester dans la limite de 1,5 °C, les émissions doivent être réduites d'au moins 43 % d'ici 2030 par rapport aux niveaux de 2019, et d'au moins 60 % d'ici 2035. Le réchauffement moyen de la planète est estimé à +1,1 °C, mais les données sur lesquelles repose ce chiffre sont anciennes et la hausse moyenne des températures est probablement plus proche de 1,2 °C, voire 1,3 °C1 .

Sur une note plus positive, le GIEC affirme que nous disposons cependant de toutes les technologies nécessaires pour lutter contre le changement climatique. Les chantiers déployés à grande échelle font leurs preuves dans un nombre croissant de domaines – l’énergie renouvelable, le stockage de l’énergie, les véhicules électriques et même l’hydrogène vert, une solution qui ouvre la voie vers l'ammoniac vert, l'acier vert, le transport maritime vert et plus encore. La montée en puissance des nouvelles solutions est de plus en plus visible. Par exemple, l'utilisation de carburants durables pour les avions a dépassé les attentes, tandis que la technologie liée à la chimie des batteries améliore rapidement les performances.

En outre, la plupart des modèles de transition énergétique ne tiennent pas compte du phénomène de disruption et ne tiennent pas compte du fort potentiel de croissance lié à généralisation des nouvelles technologies. Les technologies clés sont clairement identifiées : véhicules électriques, batteries, énergie solaire et éolienne, hydrogène et biocarburants. Au niveau mondial, les ventes de véhicules électriques connaissent une accélération foudroyante alors que la fin du moteur à combustion se profile à l'horizon.

En réalité, le progrès technologique n'est pas linéaire : grâce à la baisse des coûts, les technologies qui émettent peu, voire pas de carbone s’avèrent de plus en plus efficaces et gagnent des parts de marché. La lutte contre le changement climatique se caractérise ainsi par une confiance accrue dans les technologies d'atténuation et de décarbonation, malgré le risque croissant d’atteindre certains points de bascule non linéaires dans l'écosystème terrestre.

Sur ce chemin, les obstacles demeurent la volonté politique, le processus d'autorisation des technologies innovantes, les limites technologiques (sans cesse repoussées) et les infrastructures. Les besoins d'investissement sont considérables, ce qui pourrait amener les investisseurs à jouer un rôle encore plus important à l’avenir. Parmi les éléments encourageants, des initiatives politiques telles que la loi CHIPS et la loi sur la réduction de l'inflation (IRA) aux États-Unis, ou encore le cadre NextGenerationEU de l'Union européenne, stimulent déjà des investissements.


La biodiversité, au cœur des préoccupations

Ces dernières années ont été marquées par une prise de conscience rapide des risques associés au déclin accéléré de la biodiversité. Environ un million d'espèces sont – à l’horizon de quelques décennies pour nombre d’entre elles – menacées d'extinction. La cause principale de cette menace est le réchauffement climatique.2 Le rapport « Planète vivante 2022 » du Fonds mondial pour la nature (WWF) a souligné que les populations mondiales d'espèces sauvages avaient chuté de 69 % en moyenne depuis 1970 ; il est donc urgent d'agir si nous voulons inverser la tendance.3

L'expansion croissante des terres agricoles est le principal facteur de déforestation et, par conséquent, de perte de biodiversité. Dans le secteur de la pêche, nous savons qu'environ deux tiers de toutes les espèces capturées sont soit surexploitées, soit pleinement exploitées.4 Si nous ne changeons pas nos habitudes de consommation, nous ne pourrons pas atteindre nos objectifs en matière de biodiversité.

Alors que le changement climatique et la perte de biodiversité sont étroitement liés, ces deux phénomènes résultent de l'activité humaine. Ils menacent à leur tour l'existence humaine en raison d'éléments tels que la déforestation, la pollution et l'épuisement des ressources en eau, ainsi que la dégradation des rendements agricoles et de la qualité des terres.

En l'absence de mesures ambitieuses, les études montrent que les catastrophes liées au climat pourraient se traduire par un doublement du nombre de personnes nécessitant une aide humanitaire, 200 millions d'humains étant susceptibles d’être concernés chaque année d'ici 2050.5

Ces chiffres font aujourd'hui bouger les lignes dans le monde économique. Les entreprises réagissent en identifiant les problèmes, en s'efforçant d’évaluer leur impact et en s'engageant auprès des investisseurs. Les enjeux sont cependant moins clairs que pour le changement climatique, qui se prête à des objectifs précis (intensité carbone), mais des initiatives telles que le Groupe de travail sur la publication d'informations financières relatives à la nature (TNFD) visent à fournir un cadre parallèle pour la communication d'informations sur les impacts en termes de biodiversité.

La COP15 de décembre dernier s'est concentrée sur les objectifs en matière de déforestation, d'empreinte de l'utilisation des sols et d'écosystèmes d'eau douce. Le secteur agricole, qui est l'un des principaux émetteurs de gaz à effet de serre et qui impacte l'utilisation des terres et l'épuisement des ressources naturelles à tous les stades de la chaîne de valeur, est au centre des préoccupations. Ces efforts changent véritablement la donne, car nous disposons désormais de données macroéconomiques qui peuvent contribuer à préserver et à restaurer la biodiversité et la nature. Mais la question est de savoir comment utiliser au mieux ces données, notamment au niveau des secteurs ou des entreprises.

En tant qu'investisseurs, nous devons identifier les meilleures pratiques à tous les stades de la chaîne de valeur et soutenir les technologies et innovations – substituts de protéines, alternatives aux pesticides, énergies et transports verts, emballages durables – qui répondent aux objectifs de préservation de la biodiversité.

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Investissement Climat

Biodiversité

La biodiversité désigne l’ensemble des êtres vivants ainsi que les écosystèmes dans lesquels ils vivent. Cela comprend également les interactions des espèces entre elles et avec le milieu dans lequel elles évoluent.

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