Deux minutes pour s'informer sur les marchés financiers: Baisse des taux de la Fed envisagée en septembre, assouplissement de la BoE et relèvement au Japon

Dans le monde

Selon des estimations préliminaires, la croissance économique de la zone euro a été légèrement supérieure aux prévisions au deuxième trimestre (T2), tandis que l'inflation a elle aussi progressé le mois dernier.  Le PIB de la zone euro a augmenté de 0,3 % en rythme trimestriel au T2, ce qui correspond au rythme enregistré au T1. La plupart des analystes tablaient sur une croissance de 0,2 %. Parallèlement, le taux d'inflation annuel de la région a atteint 2,6 % en juillet, contre 2,5 % en juin, sous l'effet de la hausse des prix des biens et de la forte progression de l'inflation des prix de l'énergie. De son côté, l'inflation sous-jacente, qui exclut les prix de l'énergie, des produits alimentaires, de l'alcool et du tabac, est restée inchangée à 2,9 %. Ces chiffres de l'inflation supérieurs aux attentes devraient jeter le doute quant à une éventuelle baisse des taux de la Banque centrale européenne lors de sa réunion de septembre.

Le chiffre à la une : 30 %

Un nouveau rapport révèle que la révolution des énergies renouvelables continue de s'accélérer en Europe, avec comme principaux moteurs l'éolien et le solaire. Selon le groupe de réflexion sur le climat Ember, la production d'électricité à partir de combustibles fossiles a atteint un niveau historiquement bas au sein de l'Union européenne (UE) durant les six premiers mois de l'année, tandis que les énergies éolienne et solaire ont atteint des sommets inégalés. Globalement, l'étude conclut que les énergies éolienne et solaire ont représenté 30 % de la production d'électricité de l'UE au premier semestre 2024, tandis que la production d'énergie fossile a chuté de 17 % au cours de la même période. Au total, la production éolienne et solaire a dépassé la production fossile dans 13 États membres de l'UE.

Le bon mot

L'effet olympique : selon le Comité international olympique, qui s'appuie sur une étude menée par une université française, les Jeux olympiques de 2024 pourraient se traduire par une injection nette de 11,1 milliards d'euros dans l'économie de la ville hôte, Paris, et de la région qui l'entoure. Connu sous le nom d'effet olympique, le fait d’organiser les jeux pourrait apporter toute une série d'avantages économiques allant du tourisme à l'emploi en passant par des investissements dans les infrastructures, et même avoir des retombées positives sur les exportations. D'autres études montrent cependant que le coût des jeux peut excéder les bénéfices, laissant le pays hôte face à de lourdes dettes et à des coûts d'entretien permanents.

À venir

Lundi seront publiés un certain nombre d'indices définitifs des directeurs d'achat pour le mois de juillet concernant notamment le Japon, la Chine, la zone euro, les États-Unis et le Royaume-Uni. Les responsables de la Reserve Bank of Australia se réuniront mardi pour fixer les taux d'intérêt, tandis que la Reserve Bank of India se réunira jeudi, date à laquelle la BdJ publiera ses dernières perspectives économiques dans son rapport de synthèse. Enfin, vendredi seront communiqués les derniers chiffres de l'inflation en Chine et les chiffres de l'emploi au Canada.